7 erreurs à éviter lors du recrutement d’un alternant en commerce

Les erreurs à éviter quand on recrute un alternant

Le recrutement d’un alternant représente une opportunité stratégique pour les entreprises, en particulier dans le secteur du commerce et de la grande distribution.
Avec l’alternance, les employeurs peuvent former des talents sur mesure tout en bénéficiant d’un renfort opérationnel. 

Selon Walt, 88 % des entreprises disent avoir recours à l’alternance pour répondre à leurs besoins en compétences actuels et futurs.

Cependant, un recrutement d’alternant mal préparé peut rapidement se transformer en un investissement non productif. Les erreurs dans le choix du profil, le manque de suivi ou l’absence d’accompagnement peuvent nuire à l’efficacité du collaborateur en formation et, par extension, à la rentabilité de l’entreprise. Il est donc essentiel de bien cerner les pièges à éviter pour maximiser les bénéfices de l’alternance.

Quelles sont les 7 erreurs à éviter lors du recrutement d’un apprenti ?

1. Ne pas définir clairement les besoins du poste

L’une des erreurs les plus fréquentes dans le recrutement d’un alternant en commerce est l’absence d’une définition claire des besoins du poste. La rédaction d’une fiche de poste précise avant de recruter un alternant est une étape cruciale pour attirer le bon profil.

Une fiche de poste bien construite doit détailler non seulement les missions, mais aussi les compétences attendues, le niveau de formation requis, et les qualités personnelles recherchées.
Par exemple, pour un poste d’Employé Commercial, il est important de préciser les tâches liées à la gestion des rayons, la relation client, la réception des marchandises, et éventuellement l’utilisation de logiciels de caisse ou de gestion des stocks. À l’inverse, un poste de Gestionnaire de stock ou d’Agent Magasinier exigera une maîtrise des techniques de logistique, de préparation de commandes et de gestion des inventaires.

Sans une description claire, les candidats risquent de mal évaluer leur capacité à occuper le poste, ce qui peut entraîner des recrutements inadaptés. En outre, une définition trop floue des missions peut créer de la confusion une fois l’alternant intégré, et ce dernier pourrait rapidement se sentir dépassé ou sous-exploité.

En structurant clairement les besoins du poste dès le départ, l’entreprise maximise ses chances de recruter un alternant capable de s’adapter rapidement et de progresser efficacement au sein de l’équipe.

2. Négliger les soft skills

Dans le secteur du commerce, où l’interaction avec les clients et le travail en équipe sont essentiels, il est crucial de ne pas sous-estimer l’importance des soft skills (compétences comportementales). Pourtant, de nombreuses entreprises commettent l’erreur de se concentrer uniquement sur les compétences techniques, comme l’utilisation des logiciels de caisse ou la gestion des stocks. D’après une étude réalisée par Pôle emploi,

Les soft skills, telles que la communication, l’adaptabilité, la gestion du stress ou l’esprit d’équipe, sont tout aussi importantes, voire plus, que les compétences techniques dans des environnements commerciaux. En effet, un alternant peut être formé sur les outils spécifiques de l’entreprise ou sur des techniques de vente, mais des qualités comme la résolution de problèmes, la patience avec les clients ou encore la proactivité sont plus difficiles à enseigner et jouent un rôle clé dans la satisfaction client et la performance en équipe.

Par exemple, un Employé Commercial ou un Assistant Manager d’Unité Marchande doit non seulement maîtriser les produits et les procédures de gestion des rayons, mais aussi savoir gérer les situations de tension avec la clientèle, être capable de répondre aux réclamations ou encore gérer son temps efficacement pour respecter les délais de mise en place des promotions.

Chez All Technics, nous intégrons ces compétences comportementales dans nos programmes de formation. Nos alternants sont formés à la relation client, au travail en équipe et à la gestion des priorités, des compétences essentielles dans le secteur de la grande distribution. Nous veillons également à ce que les candidats soient évalués sur ces qualités lors du processus de sélection, en collaboration avec nos entreprises partenaires, pour garantir un meilleur ajustement entre le profil et les exigences du poste.

3. Ignorer la motivation et l’engagement de l’alternant

Une autre erreur courante dans le recrutement d’un alternant en commerce est de négliger l’évaluation de la motivation et de l’engagement du candidat. Or, ces critères sont déterminants pour la réussite d’une alternance. 

La motivation est un moteur essentiel pour s’adapter à un environnement de travail exigeant comme celui du commerce. Les alternants doivent souvent jongler entre les responsabilités en entreprise et les exigences académiques, ce qui peut être source de stress. Un candidat peu motivé risque de se démobiliser face à la charge de travail ou aux imprévus du secteur commercial, comme les périodes de forte affluence ou les réclamations clients.

Pour évaluer cet aspect, il est important d’aller au-delà du CV et des compétences techniques. Les entretiens doivent permettre de comprendre les objectifs professionnels du candidat, sa passion pour le secteur commercial et son intérêt pour l’expérience client. Par exemple, pour un alternant en BTS Management Commercial Opérationnel, il est crucial de s’assurer que le candidat a une vision claire de ses ambitions dans le domaine du management d’équipe ou de la gestion de point de vente.

Par ailleurs, l’engagement peut aussi se mesurer à travers les projets personnels ou expériences passées, même hors du cadre professionnel, qui témoignent de la détermination du candidat à évoluer dans le secteur du commerce. Une expérience bénévole dans une association, par exemple, peut révéler un véritable goût pour la gestion d’équipe et le contact avec les personnes.

Chez All Technics, nous attachons une grande importance à la motivation des candidats que nous formons. Nos conseillers pédagogiques travaillent étroitement avec les entreprises pour évaluer cet aspect lors des entretiens de recrutement. De plus, nos formations, telles que le Titre Professionnel Assistant Manager d’Unité Marchande ou le BTS MCO, sont conçues pour maintenir un haut niveau d’engagement chez les alternants en leur offrant des missions stimulantes et un accompagnement personnalisé.

4. Omettre l’accompagnement et la formation en entreprise

Recruter un alternant, c’est aussi s’engager à l’accompagner et à lui fournir une formation en entreprise. L’une des erreurs les plus fréquentes est de penser que l’alternant, une fois recruté, peut être autonome sans véritable encadrement. 

Un bon accompagnement en alternance repose avant tout sur la désignation d’un maître d’apprentissage compétent, qui saura guider l’alternant dans ses missions quotidiennes et l’aider à développer les compétences attendues. Le tuteur doit être disponible, à l’écoute et capable d’apporter des retours constructifs. Trop souvent, l’alternant se retrouve livré à lui-même ou n’est pas correctement intégré dans l’équipe, ce qui peut entraîner des frustrations, voire une baisse de performance. L’inattention à l’intégration est également un facteur de turnover chez les alternants, qui peuvent choisir de quitter l’entreprise s’ils ne se sentent pas suffisamment soutenus.

Il est également essentiel que l’alternant bénéficie d’un plan de formation interne structuré, avec des objectifs clairs à atteindre au fil de sa période d’alternance. Cela permet non seulement de suivre sa progression, mais aussi de s’assurer que les compétences qu’il acquiert sont en adéquation avec les besoins de l’entreprise. Par exemple, un Assistant Manager d’Unité Marchande doit, au fur et à mesure de son apprentissage, être capable de gérer une équipe, d’organiser la mise en rayon et de prendre des décisions opérationnelles. Sans un encadrement adéquat, l’alternant risque de ne pas évoluer et de ne pas atteindre le niveau de compétences attendu à la fin de son contrat.

5. Ne pas prévoir un projet de progression pour l’alternant

Une erreur fréquente que les entreprises peuvent commettre lorsqu’elles recrutent un alternant est de ne pas envisager sa progression au-delà de son rôle initial. L’alternant ne doit pas être perçu comme une simple force de travail temporaire, mais comme un futur collaborateur potentiel. Un bon recrutement en alternance s’inscrit dans une perspective à long terme, en offrant à l’alternant des possibilités d’évolution qui le motivent et renforcent son engagement. Selon Walt, plus de la moitié des alternants (51 %) imaginent être embauchés (en CDI ou CDD de plus de six mois) par leur employeur à la fin de leur formation,

Dès le début de l’alternance, il est important de fixer des objectifs d’évolution. Cela peut inclure la montée en compétences sur des missions plus stratégiques, la gestion de projets ou la prise de responsabilités dans le management d’une équipe. Par exemple, un alternant en BTS Management Commercial Opérationnel (MCO) pourrait, après quelques mois, prendre en charge la gestion d’un rayon ou encadrer une petite équipe de vendeurs. En lui offrant des perspectives d’évolution concrètes, l’entreprise montre qu’elle a une vision à long terme pour son alternant, ce qui renforce la motivation de ce dernier.

Un autre aspect important est d’envisager la possibilité d’embauche à l’issue de l’alternance. Cela donne à l’alternant une perspective de carrière dans l’entreprise et l’encourage à s’investir pleinement dans ses missions. En effet, les entreprises qui offrent un projet de progression ont tendance à fidéliser leurs alternants.

6. Oublier de s’assurer que le centre de formation est de qualité

Lors du recrutement d’un alternant, beaucoup d’entreprises se concentrent uniquement sur le processus de sélection du candidat sans prêter attention à un autre facteur crucial : la qualité du centre de formation. Or, le succès de l’alternance repose en grande partie sur l’équilibre entre la formation théorique dispensée par le centre et l’expérience pratique acquise en entreprise. Selon une enquête de la DARES, plus de 60 % des entreprises estiment que la qualité du centre de formation est déterminante pour la réussite de l’alternant.

Un centre de formation de qualité doit non seulement proposer des programmes en phase avec les réalités du marché, mais aussi assurer un suivi pédagogique personnalisé. Par exemple, dans le secteur du commerce et de la grande distribution, il est essentiel que la formation théorique couvre des aspects tels que la gestion des stocks, la relation client, le management d’équipe et l’analyse des performances commerciales. Cela permet à l’alternant de développer les compétences nécessaires pour être opérationnel en entreprise. Un centre de formation mal adapté ou qui néglige certaines de ces compétences risque de pénaliser l’alternant et, par extension, l’entreprise qui l’accueille.

Chez All Technics, nous avons conçu nos formations pour répondre spécifiquement aux besoins des entreprises dans le secteur du commerce. De plus, nous assurons un suivi continu entre l’alternant, l’entreprise et notre équipe pédagogique pour ajuster le parcours de formation en fonction des objectifs et besoins spécifiques de chaque entreprise.

7. Ne pas évaluer la compatibilité géographique

La dimension géographique est souvent négligée lors du recrutement d’un alternant, mais elle peut avoir un impact considérable sur sa motivation, son engagement, et sa productivité. Trop souvent, les entreprises se concentrent uniquement sur les compétences et la personnalité du candidat, sans prendre en compte la distance entre son domicile, le lieu de travail, et le centre de formation. 

Un temps de trajet excessif peut rapidement devenir une source de stress et de fatigue pour l’alternant, qui doit déjà jongler entre ses responsabilités en entreprise et ses cours théoriques. Un alternant qui passe plusieurs heures dans les transports chaque jour risque de perdre en efficacité au travail, de manquer de motivation ou même d’arrêter l’alternance à cause de la fatigue accumulée. À long terme, cela affecte non seulement l’alternant, mais aussi l’entreprise qui investit dans sa formation et qui doit alors envisager un nouveau recrutement.

Pour éviter cette erreur, il est essentiel de s’assurer que le lieu de travail est compatible avec la localisation de l’alternant. Cela implique de trouver un équilibre entre proximité géographique et qualité de l’expérience professionnelle. Le secteur de la grande distribution, par exemple, dispose généralement de nombreux points de vente ou entrepôts répartis sur le territoire, ce qui peut faciliter la recherche d’un lieu de travail proche du domicile de l’alternant.

Chez All Technics, nous avons mis en place une politique qui garantit aux alternants une entreprise partenaire située à moins de 45 minutes de leur domicile. Ce critère permet d’assurer un confort et une qualité de vie optimaux pour l’alternant, ce qui se traduit par une meilleure implication et un plus grand épanouissement dans l’entreprise. Cette démarche contribue à réduire les risques de démotivation et d’abandon, tout en renforçant la productivité de l’alternant, qui peut ainsi se concentrer pleinement sur ses missions et sa formation.

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